Mass-ive hystéria
J'adore Patrones.
Quand j'étais abonnée, j'étais à la limite de m'installer chaque mois avec tente et piquets devant la boîte aux lettres. Allez savoir pourquoi, mes voisins n'étaient que mollement enthousiastes de m'imaginer grillant du marshmallow au feu de bois dans le hall.
Ce qui prouve bien que dans ma bourgeoise de banlieue on n'a pas le sens de l'aventure.
Or, Ô rage! Ô désespoir! Ô poches passepoilées ennemies!! mon abonnement finissait en novembre.
Et là il se trouve que la direction du magazine a changé, du coup gros bordel, grand n'importe quoi et pas de livraison pendant 4 mois. Imaginez mon état de dépression!! J'envisageais même de m'enchaîner au bureau du directeur artistique avec des chaînes Prada, on a beau être contestataire, on en est pas moins femme.
Sauf que bien heureusement j'ai fini par recevoir 3 numéros sur les 4 qu'ils devaient m'envoyer. Tout ça pour dire quoi? Ben ils m'ont envoyé gratos les numéros de décembre (GNNNIIIIIIIIII!!!!!!!!!!!) et de janvier (double GNIIIIIIII!!!!!! Double salto arrière; triple axel).
Et là je vous laisse vous figurer ma joie, hier, en ouvrant ma boîte aux lettres.
Le numéro c'est celui-ci, vous remarquerez la petite veste nonchalamment froissée et de toute beauté et qu'en plus elle est même pas difficile à faire:
Le problème c'est qu'il y a aussi ça:
Et ça:
Oh oui, ça aussi:
Gaaaaaahhhhhh , j'oubliais ça:
Tant de bonheur c'est dangereux, j'étais à deux doigts de défaillir (avant de me demander où je pourrais planquer du tissu supplémentaire de façon totalement sournoise). Oui, je sais, j'avais dit que je soignerai mon addiction textile mais promis, demain j'arrête...